Comme le journal le
Parisien le relate dans ses colonnes, nous sommes effectivement
sortis « très surpris » de la réunion tenue au Conseil
Départemental lors de notre manifestation du 8 avril.
Surpris, dubitatif et
mécontent !
- D'abord parce que les
représentantes de l'Assemblée Départementale nous ont assuré, en
nous regardant dans les yeux, ignorer l'existence de notre recours
contre l'arrêté de caducité du projet initial de novembre 2014,
mais aussi parce que l'exercice à consister à nous faire croire à
la bonne volonté de l'administration pour trouver des solutions à
la fermeture inéluctable du foyer de Saint-Leu en réorientant les
usagers qui pour la plupart n'auraient rien à faire dans la
structure actuelle.
Ils y sont pourtant
depuis 22 ans pour la majorité d'entre eux !
- Que l'APAJH 95 doit
faire des propositions pour mettre le foyer de Saint-Leu en
conformité avec l'agrément, ce qui seulement sur le plan
architectural est irréaliste et donc condamne le foyer à court
terme.
- Pour terminer, nos
interlocutrices se sont cachées derrière la carence de l'APAJH 95 «
qui n'a pas durant plusieurs années fait avancer le projet dont
elle avait été chargée » et en dernier ressort, derrière la
loi, rien que la loi en nous assurant qu'un appel à projet va être
lancé dans quelques … jours ou dans quelques semaines ? nous
affirmant avec beaucoup d’aplomb : « La fédération des APAJH
n'a qu'à répondre au projet comme les autres - au passage nous
avons compris que l'APAJH 95 était définitivement hors jeu - et
tant mieux pour vous si son projet est choisi ».
Nous pourrions aussi
mentionner l'ignorance sur l'insistance du CG , devenu depuis CD, à vendre rapidement,
même à perte, le terrain de Saint-Leu ... nous n'insisterons pas !
Pendant le même temps,
le président de l'APAJH 95 nous jure qu'il va faire des miracles
pour trouver des solutions qu'il ne peut, bien sûr, pas évoquer,
mais qui sont sérieuses, alors que la direction générale de
l'association procède à des réorientations et laisse entendre que
la fermeture est inéluctable.
Nous n'utiliserons pas
certains mots qui pourraient passer pour diffamatoires, donc nous
nous contenterons de dire qu'on ne nous dit pas la vérité, qu'on
nous enfumes, qu'on nous prend pour des imbéciles.
Nous pensons qu'il est
temps d'arrêter cette comédie.
Des solutions existent,
nous allons nous attacher à les faire émerger.