Interrogé par le
Parisien, voici, la réponse donnée par Arnaud Bazin, Président du Conseil
Général (CG) du Val d'Oise, pour justifier du refus du "nouveau"
projet de foyer présenté par la fédération nationale des APAJH.
Cette réponse
spécieuse et très économe de mots est un alibi facile et ressemble plutôt à une
farce
« Sans
terrain, il ne peut y avoir de données précises sur le financement. » - Avons nous vous déjà vu un
porteur de projet acquérir un terrain avant d'avoir la certitude que son projet
sera accepté par le financeur, le CG en l’occurrence ?
Cela d'autant que plusieurs municipalités approchées, de la même couleur politique que la majorité du CG, ont prêté une oreille attentive et compréhensive à un projet qui leur permettrait d'augmenter sensiblement leur quota de logements sociaux.
Cela d'autant que plusieurs municipalités approchées, de la même couleur politique que la majorité du CG, ont prêté une oreille attentive et compréhensive à un projet qui leur permettrait d'augmenter sensiblement leur quota de logements sociaux.
De plus, on se
demande pourquoi l'arrêté de refus a été adressé à l'APAJH 95 plutôt qu'au
porteur du « nouveau » projet, comme le qualifie Arnaud Bazin, lui-même,
dans l'interview ?
La réponse est
simple, c'est pour éviter le risque d'un recours de l'APAJH 95 qui, n'ayant
plus ni les moyens financiers, ni la volonté, veut se séparer, à tous prix du
foyer de Saint-Leu, quitte à colporter des contre - vérités comme de dire que
ce foyer est insalubre, ce qui est un mensonge éhonté.
Une interrogation
encore : pourquoi le CG a t'il fait pression sur l'APAJH 95, comme elle
l'affirme, pour vendre, courant 2014, à
perte, un terrain, sis rue Michelet, initialement prévu pour l'extension du
foyer qui avait été acheté à un prix très
au dessus du prix moyen à Saint-Leu ?
N'était ce pas une
stratégie trompeuse pour rendre le projet « initial » définitivement
caduc ?
Le CG aurait-il
quelques fers au feu, plus coopératifs, prêts à reprendre le flambeau ?
Au fait, il se dit
que le prix de journée du foyer de Saint-Leu est trop élevé et que c'est la
raison pour laquelle le CG ne veut plus le financer. Mais qui a payé les
remboursements d'emprunt pour l'acquisition du terrain de la rue Michelet, et
qui rembourse aujourd'hui le « trou »
entre les valeurs d'achat et de vente ?
Il nous semble
qu'il y avait là de quoi faire vivre sans surcoût le foyer de Saint-Leu.
Tous les membres de l'association et leurs soutiens
voudraient avoir des réponses à ces questions et ils attendent que l'APAJH 95
prouve enfin sa bonne volonté et son respect des statuts de l'association en
faisant, sans délai, appel au refus manifesté par le Conseil Général.
IL NE LUI RESTE PLUS QUE 27 JOURS POUR LE FAIRE
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